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Rester fidèle à un seul job ou à un seul employeur tout au long de sa carrière, c’est désormais terminé : désormais, nous occupons en moyenne la même fonction pendant seulement quatre ans. Olivier Lambert, directeur général, et Stéphane Verbrugge, Head of Marketing & Communication du Cefora, soulignent dès lors l’importance de la formation.

La moitié des futurs métiers n’existent pas encore

Olivier Lambert : « Les statistiques et les prévisions le montrent clairement : la moitié des métiers que nous exercerons en 2030 n’existent pas encore. À l’heure actuelle, le marché du travail compte déjà de nombreux emplois qui étaient inexistants il y a une quinzaine d’années. Prenez par exemple les fonctions de community manager, social media manager, data scientist… »

 

guerre des talents

Stéphane Verbrugge : « Les postes vacants évoluent indéniablement, eux aussi. Si les objectifs restent peut-être globalement identiques, le contenu et la technicité des postes changent rapidement et radicalement. Plus particulièrement dans le contexte de la guerre des talents où l’apprentissage tout au long de la vie est devenu indispensable pour préserver la flexibilité des entreprises et des employés. C’est une nécessité absolue compte tenu du changement permanent auquel nous sommes confrontés. »

 

L’apprentissage tout au long de la vie est une nécessité

Lambert : « Une étude réalisée par Acerta au début de l’année a révélé qu’un employeur sur deux en Belgique ne propose une formation à ses travailleurs qu’en présence de signaux indiquant qu’ils risquent de partir explorer d’autres horizons. Il s’agit donc plus d’une réaction que d’une politique d’entreprise proactive et stratégique bien pensée. »

« Cette étude a également montré que la formation ne constitue que trop rarement encore un réflexe proactif, en dépit de signaux clairs comme la pénurie sur le marché du travail, les transitions constantes, l’automatisation, la numérisation et même le consensus manifeste concernant la nécessité d’un apprentissage tout au long de la vie. Les employeurs doivent régulièrement interroger leurs travailleurs au sujet de leurs besoins en formation, et ce tout au long de leur carrière. Ce n’est que de cette manière qu’ils parviendront à garder leurs talents et à attirer de nouveaux profils. »

Verbrugge : « Nous évoluons vers une époque où l’offre de formations jouera un rôle important dans le choix d’un employeur. En particulier pour les millennials et les générations à venir, la possibilité de se développer en permanence deviendra un argument plus important que les avantages matériels comme une voiture de société. Les quinquagénaires eux aussi se recyclent : en partie par nécessité, mais aussi parce qu’ils sont souvent inspirés par leurs enfants qui font partie de la génération des millennials. »

L’apprentissage tout au long de la vie conduit à l’auto-réalisation et à la motivation

Verbrugge : « Quiconque continue d’apprendre et de se développer tout au long de la vie, se sentira utile, valorisé et motivé. Au Cefora, nous établissons une distinction entre l’upskilling et le reskilling en fonction de la position de l’employé. L’upskilling consiste à développer de nouvelles compétences dans le cadre de fonctions existantes afin de préserver le capital humain d’une entreprise. Nous visons à ce que nos formations aient un impact fonctionnel et créent une plus-value émotionnelle. De plus, c’est une façon de rendre le collaborateur proactif et de donner du sens à sa vie professionnelle.

Les employeurs doivent régulièrement interroger leurs travailleurs au sujet de leurs besoins en formation, pendant toute leur carrière.

« Le Cefora a également la mission importante de réduire l’écart entre les demandeurs d’emploi et la pénurie de certains profils. Il s’agit d’un défi que nous pouvons relever grâce aux différentes formations (ou reskilling) que nous proposons. Il va de soi que l’enseignement a également un rôle à jouer, mais là aussi, des progrès restent à faire. »

Préfinancement par la commission paritaire 200

Lambert : « Il est très important de souligner que les formations du Cefora sont « gratuites » pour les employés. Le financement est assuré par les entreprises prestataires de services relevant de la commission paritaire 200. Il s’agit d’environ 55 000 entreprises, ce qui représentent 440 000 personnes, soit 20 % des travailleurs belges. Les entreprises versent des cotisations et ont donc tout intérêt à exploiter pleinement cet investissement indirect. »

« Le Cefora prépare les travailleurs aux emplois de demain. Selon nous, c’est grâce à l’auto-développement que les travailleurs conservent leur dynamisme et leur motivation au travail. Quand les travailleurs évoluent, il va sans dire que l’entreprise évolue aussi. »

L’article original est paru sur Planet Business.

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