Chiffre cherche contexte : 36 % des travailleurs belges ne se sentent pas toujours bien dans leur peau au travail

Au début de 2021, la Happiness agency Hallelujah a interrogé plus de mille travailleurs belges sur la manière dont ils vivent leur travail. Il s'est avéré que près de deux tiers d'entre eux sont (généralement) heureux au travail. Cela signifie qu'un tiers ne se sentent souvent pas bien dans leur peau tandis qu’ils travaillent. Quelles sont les causes possibles de ce mal-être ? Et de quoi ces collaborateurs ont-ils besoin pour être effectivement heureux ?

La rubrique « Chiffre cherche contexte » explique dans son contexte un chiffre marquant du marché du travail ou le résultat d’une étude.

 

Stress important et peur du burn-out

Le manque de bonheur au travail va souvent de pair avec le stress. L'enquête montre que 32 % des travailleurs belges sont régulièrement ou continuellement stressés. Et un stress persistant peut conduire à un burn-out. Près de la moitié des collaborateurs craignent donc parfois d’avoir un burn-out. Plus de 16 % y pensent même quasi continuellement.

 

Les employeurs sont très stressés et craignent le burn-out.

Les employés sont très stressés et craignent le burn-out.

 

La pandémie de coronavirus est bien sûr une cause possible de ces chiffres sombres recueillis au début de 2021. Une enquête sur cet aspect a montré que près de la moitié des personnes interrogées ont subi plus de stress au travail pendant la crise que d'habitude. Plus d'un tiers d'entre elles se sont de ce fait senties moins bien au travail. Près de 18 % ont même souhaité changé d'employeur dans l'année.



Les lunettes roses des employeurs

Outre quasi plus de 1.000 collaborateurs, Hallelujah a interrogé 250 employeurs d’entreprises comptant au moins 10 travailleurs. Les résultats montrent que les employeurs évaluent souvent la situation de leurs travailleurs de manière plus positive que ce que les collaborateurs ressentent eux-mêmes.

Quelques différences importantes :

Les employeurs évaluent souvent la situation de leurs travailleurs de manière plus positive que les collaborateurs eux-mêmes.

Les employeurs évaluent souvent la situation de leurs travailleurs de manière plus positive que les collaborateurs eux-mêmes.

 

D'autre part, les employeurs surestiment le niveau de stress de leurs collaborateurs. Cela peut être lié à ce que l’on appelle le biais d'autocomplaisance : la tendance à s’attribuer le succès et à attribuer l'échec aux autres ou à des circonstances extérieures. Les employeurs évaluent de manière plus positive les facteurs sur lesquels ils ont une influence (la situation de travail de leurs collaborateurs) que ceux sur lesquels ils ont moins de contrôle (le niveau de stress de leurs travailleurs).

3 priorités pour le bonheur au travail

De quoi ces collaborateurs ont-ils besoin pour être effectivement heureux au travail ? Voici les trois priorités qui sont ressorties de l'enquête :

  1. La reconnaissance du management et des collègues par rapport aux efforts fournis.
  2. Les ressources adéquates pour un travail efficace, y compris en cas de télétravail.
  3. Une meilleure communication avec le management ainsi qu’une solidarité et une confiance mutuelle accrues.

Si vous souhaitez investir dans le bien-être de vos collaborateurs, ce sont là les trois piliers sur lesquels tabler.



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