Cet article est le fruit d’une collaboration entre Bloovi et le Cefora.
« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. » Voilà les mots d’Einstein, qui avait plus que raison. Son argument s’applique à beaucoup de domaines de la vie, mais surtout au travail. Paradoxalement, pour avancer, il faut commencer par se déséquilibrer. En marchant, nous soulevons un pied après l’autre. Nous devons donc sortir de notre zone de confort pour aller de l’avant.
Particulièrement face aux (r)évolutions numériques. « Les statistiques et pronostics ne mentent pas », explique Olivier Lambert, CEO du centre de formation Cefora. « La moitié des emplois que nous exercerons en 2030 n’existe pas encore. Bien qu’elle soit positive, cette nouvelle ne date pas d’hier. En observant le marché du travail à l’heure actuelle, nous pouvons constater que de nombreuses fonctions n’existaient pas il y a environ 15 ans. Par exemple : community manager, social media manager ou data scientist. En outre, près de 100 % des emplois actuels qui seront conservés connaîtront d’importants changements. Le monde change et ce phénomène influence fortement notre vie professionnelle. »
Le maître-mot : s’adapter
La robotique et l’intelligence artificielle progressent rapidement. Tout évolue à un rythme effréné. Mais en général, l’homme n’aime pas le changement. Pourtant, il s’agit depuis toujours d’une constante dans la vie. L’évolution numérique ne constitue en outre pas une menace, mais une opportunité. Le maître-mot : s’adapter. Nous devons acquérir de nouvelles compétences pour être prêts et créer de nouvelles opportunités professionnelles. « La fédération de la technologie Agoria a réalisé une étude sur l’impact de la numérisation sur le marché du travail. Il en ressort que pour chaque emploi perdu au profit de la numérisation, 3,7 nouveaux emplois sont créés », ajoute Olivier Lambert.
Notre objectif est donc d’assurer la réorientation et de guider le développement de nouvelles compétences.
« Il est clair que nous considérons l’évolution numérique comme une opportunité », souligne-t-il. « L’objectif de notre organisation est donc d’assurer la réorientation et de guider le développement de nouvelles compétences. Ces points sont essentiels pour rester à la page sur le plan professionnel à l’avenir. »
Reskill & Upskill
Pour continuer d’apprendre, il faut être dynamique, curieux et bon dans son travail. « En fait, nos formations sont divisées selon deux thèmes principaux : Reskill et Upskill. Le Reskill consiste à accompagner les personnes dont l’emploi est menacé par la numérisation », explique le CEO du Cefora. « Si elles ne prennent pas les choses en main, elles risquent fortement de se retrouver au chômage. Nous leur apprenons de nouvelles compétences, afin qu’elles soient mieux préparées.
Naturellement, nous accueillons aussi les personnes sans emploi. Je prends souvent l’exemple de la fonction de comptable. Dans les prochaines années, les comptables verront leur travail changer fondamentalement, voire disparaître. Sur ce point, les employeurs doivent assumer leurs responsabilités et s’assurer que les comptables puissent se réorienter à temps. Pour le moment, il y a environ 250 000 demandeurs d’emploi en Belgique et 100 000 fonctions à pourvoir, surtout dans le domaine de la numérisation. Cette situation est inadmissible sur le plan économique et social », insiste Olivier Lambert.
« Une entreprise d’électronique comme Ricoh tire 54 % de son chiffre d’affaires de nouvelles activités. Ces nouvelles activités imposent donc aux collaborateurs de continuer à évoluer et de grandir avec leur entreprise, et ce, tant en ce qui concerne les compétences technologiques que d’autres compétences. Et de préférence avant que l’évolution ne soit inéluctable. Pour faire face à cette situation, Ricoh a décidé de proposer un “reskill” aux membres de son personnel. »
Les adeptes de l’apprentissage tout au long de la vie et du développement personnel se sentent utiles, valorisés et motivés.
Upskill – Apprentissage tout au long de la vie
Les adeptes de l’apprentissage tout au long de la vie et du développement personnel se sentent utiles, valorisés et motivés. « L’Upskill consiste à acquérir de nouvelles compétences dans des emplois existants qui ne risquent pas de disparaître. Nous voulons nous assurer que nos formations aient un impact fonctionnel, tout en créant une plus-value émotionnelle », continue-t-il. Il s’agit d’une autre manière de se préparer à l’avenir et de donner du sens à sa carrière professionnelle.
« Il existe un réel besoin de nouvelles formations de haut niveau et de qualité. Nous garantissons donc la transmission de connaissances à un excellent niveau. Nous sommes des guides qui accompagnent les gens dans leur carrière. Les différentes formations types ont changé au fil du temps. Le Cefora propose des formations courtes, mais intensives, largement axées sur la pratique et le concret. »
Pour les entreprises prestataires de services de la commission paritaire 200, les formations du Cefora sont gratuites.
Peu de personnes le savent : pour les entreprises prestataires de services de la commission paritaire 200, les formations du Cefora sont gratuites. « De nombreux travailleurs ne sont en effet pas au courant et cela doit changer. Il s’agit ici de quelque 55 000 entreprises et 440 000 travailleurs, soit près de 20 % des travailleurs de Belgique. Même le secteur des TIC ou les entreprises de publicité et de marketing numérique sont concernés. Je souhaite cependant insister sur le fait que les formations ne sont en réalité pas gratuites, mais financées par ces entreprises. En revanche, elles ne coûtent rien aux travailleurs. »
« La numérisation permet également d’envoyer du matériel à l’avance, afin d’aborder tout de suite le cœur du thème le jour venu. Nous proposons plus de 100 formations dans différents domaines. Celles-ci ont pour but d’acquérir de nouvelles compétences, mais aussi de renforcer des compétences personnelles. Ce type de compétences fera en effet la différence dans le futur. Nos formations sont donc axées sur les 4 C : créativité, communication, coopération et esprit critique. Ces valeurs sont des piliers essentiels des emplois de l’avenir », indique Olivier Lambert.
Un investissement pour les entreprises
Bien que les formations s’avèrent donc indispensables, tous les employeurs ne sont pas aussi enclins à encourager leurs travailleurs à se réorienter. « Un employeur dont le travailleur s’absente une journée pour suivre une formation sait qu’il ne sera pas opérationnel ce jour-là. Cette réticence est compréhensible, surtout pour les PME, mais elle suit une vision à court terme. L’entrepreneur qui a compris qu’il s’agissait d’un bon investissement pour son travailleur et pour son entreprise a tout compris. Il a en outre indirectement payé pour la formation. Il serait donc dommage de ne pas en profiter. Nous garantissons le retour sur investissement », conclut M. Lambert.
« Selon moi, le Cefora aide les gens à se préparer aux emplois de demain. Nous croyons que le développement personnel est la meilleure manière de garder des travailleurs flexibles et motivés par leur travail. Et quand les travailleurs évoluent, l’entreprise croît avec eux. »
Hanne Janssens
Hanne Janssens
Content Marketeer pour Cefora