Ma curieuse carrière : de la vente à la construction

J’ai vécu vingt années mouvementées, tant sur le plan personnel que professionnel. À un moment donné, je me suis sérieusement interrogée sur mon avenir. Et j’ai pris une décision qui a radicalement changé ma vie. Dans un sens positif, bien entendu. Je vous propose de découvrir ma curieuse carrière.

 

Kim van peer
Des hauts et des bas personnels et professionnels

J’ai étudié la vente lors de mes études secondaires et je rêvais de posséder ma propre entreprise. Mais après ma dernière année, je suis rapidement devenue maman. Il était donc difficile de trouver un emploi à temps plein. Je me suis même un peu éloignée du marché du travail avant même que ma carrière ait commencé.

Quand ma fille a été en âge d’aller à l’école, j’avais hâte de travailler. J’ai travaillé à mi-temps comme coursier pour un laboratoire. Mais peu de temps après, ma relation de couple s’est terminée et j’ai eu besoin d’un emploi à temps plein pour joindre les deux bouts en tant que mère célibataire. J’ai été autorisée à travailler plus d’heures chez mon employeur de l’époque, mais même cela n’était pas suffisant.

 

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C’est à ce moment-là que mon père est décédé. Avec les moyens financiers qu’il a laissés derrière lui, j’ai décidé de poursuivre mon grand rêve : reprendre un commerce d’articles pour enfants. Mais ce rêve est vite devenu un cauchemar. Ma boutique a beaucoup souffert du succès croissant du commerce électronique.

Je n’arrivais pas à garder la tête hors de l’eau et j’ai fini par devoir déposer mon bilan. La faillite a traîné pendant un an et demi ; j’avais tout perdu. Durant un certain temps, j’ai travaillé comme représentante indépendante : je vendais des chaussures pour dame. Mais même là, la concurrence de la vente en ligne était trop forte. Un poste de collaborateur administratif me tentait, mais sans les bons diplômes, je n’avais aucune chance lors des entretiens d’embauche.

 

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Un plongeon dans l’incertitude

C’est alors que j’ai commencé à réfléchir sérieusement à mon avenir professionnel. Je me suis rendue au VDAB (Le Forem en Wallonie) et j’ai consulté la liste des professions en pénurie pour voir dans quelle direction je pouvais me recycler. Je ne voulais en effet pas me retrouver dans un secteur très compétitif.

La construction m’a toujours plu, même si ce n’est pas un secteur évident pour une femme. Néanmoins, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée à une séance d’information sur la formation d’assistant calculateur.

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On m’a immédiatement dit que j’avais un profil atypique – sans formation technique en bâtiment – et que les places étaient limitées. Pourtant, j’ai réussi à convaincre les gens de Cefora. Avec mes compétences en matière de vente, mais surtout parce que j’étais extrêmement motivée. Je le voulais tellement ce job.

Et puis toute ma vie a de nouveau basculé. En tant que mère célibataire, ce n’était pas évident du point de vue organisationnel. Mais j’étais déterminée et j’ai fait tous les efforts possibles pour faire de la formation un succès.

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La formation était très complète : connaissance des matériaux, calcul des coûts… Les différents aspects du métier étaient abordés. C’est l’architecte Frank Pieters qui donnait la plupart de ces cours. Mais j’ai aussi beaucoup appris grâce aux contributions de Kristof et Ricardo, deux formateurs qui avaient eux-mêmes suivi la formation et partageaient leurs expériences sur le lieu de travail. Leurs témoignages donnaient une excellente image de ce qui m’attendait.

En plus des cours et d’un stage, il y avait aussi un travail de fin de formation au programme. Un grand défi, mais les formateurs et le coach professionnel Tess de Cefora m’ont guidée à chaque étape. J’étais très fière quand j’ai été autorisée à présenter mon dossier au jury.


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Un exemple pour ma fille

La plupart des participants cherchaient un stage dans une entreprise où il y a beaucoup de postes vacants dans l’espoir de décrocher un emploi permanent. « On a ainsi de meilleures chances de rester après le stage », pensaient-ils.

Mais j’ai raisonné dans l’autre sens : une entreprise qui ne manque pas de personnel aura plus de temps pour me guider pendant mon stage. C’est ainsi que je me suis retrouvée chez Hadibouw, à Herentals.


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Au cours de la formation, les formateurs m’ont dit à plusieurs reprises : « Nous vous donnons les bases, mais vous n’apprendrez vraiment que sur votre lieu de travail ». Et ils avaient raison. Pendant mon stage, je me suis assise pendant six semaines à côté du calculateur principal de l’entreprise. Cette période a été incroyablement instructive.

Au cours de ma dernière semaine de stage, j’ai eu 5 entretiens d’embauche pour un emploi permanent. Avec un taux de réussite de 60 %, car j’ai reçu pas moins de 3 offres d’emploi. Je pouvais rester chez Hadibouw, mais j’aurais dû combiner mon travail de calculatrice avec des tâches administratives.


C’est pourquoi j’ai opté pour un emploi à temps plein comme calculatrice chez Cuylaerts Industriebouw. J’ai à nouveau dû m’adapter, car j’avais fait un stage dans la construction de logements. Mais un an plus tard, je fais les calculs toute seule. Il va sans dire que tout est revérifié.

Chaque jour, je pars travailler avec plaisir. Aucune journée de travail ne me semble longue. Je réfléchis souvent à mon parcours professionnel. Et je me rends compte que sans revers, je ne serais pas arrivée là où je suis maintenant. Je suis fière de ma persévérance. C’est une qualité que je veux transmettre à ma fille qui a à présent seize ans.

 

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